Sarkozy, Karachi, çà rime et c'est pourri..........

Mes amis,

La pourriture du pouvoir en place continue de puer, de plus en plus fort.

Ce matin sur Médiapart, qui révéla l'affaire début 2008 des retro-commissions sur les ventes de deux sous-marins avec grands renforts de dessous de table (cela s'appelle des rétro-commissions à présent) pour les intermédiaires, nombreux et fort attachés à leur fric !! Pas mal de millions de Francs à l'époque, en 1995 auraient servià financer la campagne présidentielle du candidat Balladur. C'est que c'est cher une campagne, il faut assurer derrière. Avec un très bon ami au ministère du budget, un certain Nicolas sarkozy cela s'avéra peut-être plus simple pour le Candidat de l'époque qui, se présentant en même temps que Mr Chirac,ne pouvait pas attendre beaucoup de liquidité de son parti et des "généreux donateurs". Bref, Mr Sarkozy s'aquittant du rôle de directeur de campagne dudit Mr Balladur (les titres ronflants l'ont toujours attiré comme les mouches sur la m.....) il eut été difficile pour lui d'ignorer tout ou partie de ce financement. Bref, l'affaire a eu droit à sa commission d'enquète au parlement, dirigée par un courageux socialiste Mr Caseneuve, et bien sûr, beaucoup d'ombre s'accumule sur cette enquète  nottament  entretenue par l'obstruction démontrée par une lettre de Madame la ministre Roselyne Bachelot au député qui dit que les fonctionnaires en place à l'époque ne pourront pas témoigner au vu du secret défense !! Affaire à suivre d'autant que le lièvre est levé et que à présent, plusieurs centaines de milliers de gens savent.....que Mr Chirac élu supprima les versements et, houp 15 morts dont 11 français dans un attentat ! (et non c'est pas Al-quaida comme on l'avait dit, parfois c'est facile d'accuser les fous de Dieu).

Dernière nouvelle du front, relevées sur Arrêt sur image :

Amaury, Lagardère, Bouygues, Dassault, Orange : ne cherchez pas, ils y sont tous, ceux du Fouquet's, et les autres. Les grands groupes de médias français, qui voient fondre leurs recettes publicitaires du fait de la crise, et leur audience par la faute des jeux vidéos ou des réseaux sociaux, attendent la légalisation des jeux en ligne comme la pluie bienfaisante, après des années de sécheresse. Pendant que l'on amuse la galerie, depuis des années, avec des feuilletons divertissants, comme celui de la suppression de la pub sur les chaînes publiques, les alliances se constituaient, les versions de la loi se précisaient, les stratégies s'affinaient. La pression a payé : toutes affaires cessantes, le Parlement leur a voté leur loi, promulguée aujourd'hui. Jackpot ! Bienvenue, sur Info-casino.

Ce profond bouleversement de la nature des entreprises de médias risque d'avoir des conséquences encore incalculables aujourd'hui. Le peu de confiance que le public plaçait encore en eux fondra sans doute encore.  D'autant qu'un aspect a peut-être échappé à beaucoup, comme le relevait dans Le Monde un journaliste, Dominique Cordier : le média qui informera  ses lecteurs et ses téléspectateurs sur le sport, qui livrera des infos exclusives et des pronostics, aura aussi économiquement intérêt à leur faire perdre leurs paris. Et puis, si l'expérience est concluante, pourquoi pas demain des paris sur le résultat des élections, ou sur l'issue des procès ?

Est-il plus ou moins immoral que ce racket légal et volontaire, que constituaient déjà le  Tiercé, le Loto, le Morpion et compagnie, bénéficie aux caisses de l'Etat, ou renfloue les oligarques français ? On peut en discuter longtemps. Beau sujet de débat.  Il est probable que les grands médias français lui consacreront moins de place et de temps, qu'aux apéros géants de Facebook, ou à la polygamie et à la burqa. On parie ?

Et à présent, une bonne nouvelle : pas moins de cinq bouquins sortent ou vont sortir des imprimeries ces jours qui viennent, tous centrés sur un homme, providentiel, compétent, puissant, pleins d'idées nouvelles pour sauver la France du désastre d'un second mandat de Nicolas. Comment, vous ne voyez pas de qui je parle, pas avec la bouche pleine car c'est impoli ? Non, pas de nom ? Alors des lettres, trois : DSK !! Elle est pas belle la vie !!!!! Qu'est-ce que le pouvoir ne ferait pas pour qu'il soit candidat en 2012, on parie que si c'est Sarko qui arrive en tête, il le prend comme premier sinistre, heu, ministre ?